Haaa! ça fait longtemps…l’hiver fut certes clément mais pas au point de crapahuter dans le potager !
Ceci étant les semis on repris depuis 15 jours déjà au vu des t° possitive.
Pas grand chose, radis, carottes, oignons, salades pommées et à couper.
Avec un supplément « sous châssis » froid d’haricots, soucis,pois de senteurs, ipomées et salade d’été.
Ce ne sont pas vraiment des châssis mais des bouteilles, d’une simplicité enfantine à mettre en oeuvre.
On coupe une bouteille plastique à 2/3 en laissant un petit bout, on remplis de billes d’argile d’un bon tier, on ajoute de l’eau jusqu’au bord des billes, on ajoute le terreau jusqu’au bord coupé, on sème, on referme la bouteille, on scotche pour fermer, sur la bande on inscrit la date, la varité, éventuellement le nombre de graines semées, on ferme bien le bouchon et on pose ds le carré et c’est tout. Pour une méthode vidéo votre cop’s est toujours votre ami 😀
Revenons à nos moutons ou plutôt notre bouillie bordelaise.
Oui! Je sais! beaucoup vont crier à l’assassin mais j’en utilise très peu et surtout de façon préventive en lieu et place des produits des grands pontes ( et je conchie Mosanto au passage!). Non non je ne l’ai pas acheté toute faite, pas de raison de je paie les grosses multinationales hein!
Non, non ma Bonne Dame je l’ai « fabriqué » moi-même comme une grande. j’avais vaguement en tête les bases, mon Grand’Pa en faisait dj au temps de Mathusalem, mais rien de précis. Heureusement à la Droguerie du Lyon ils sont vachement sympa !
Le très charmant jeune homme m’a donné la marche à suivre. J’ai donc acheté 100 gr de sulfate de cuivre ( superbe couleur soit dit en passant !), j’avais de la chaux éteinte, que j’utilise pour faire mes liniments oléo-calcaire, rien à voir avec le jardin donc! Et je suis rentrée en ma demeure avec le tit papier et la recette…recette que vous devriez normalement retrouver sur le net avec des proportions +/- variables, mais je fais confiance à mon gentil droguiste hein!
Les proportions:
Délayer 200g de sulfate de cuivre dans un seau en plastique dans 2l d’eau.
Dans un autre seau, diluer 300 g de chaux fraîchement éteinte dans 4 litres d’eau.
Une fois les 2 solutions diluées, verser la 2e solution dans la 1ere
Puis ajouter 4 à 5 litres d’eau jusqu’à atteindre 10 litres.
Laisser reposer 1 journée.
Pour les plantes fragiles, il est conseillé de réduire la quantité de sulfate de cuivre (50 à 10 g).
Un petit rappel d’utilisation:
Intérêt, usage : Fongicide, algicide
Composition : Eau, sulfate de cuivre et chaux
Principales plantes concernées : Vigne, fruitiers, pomme de terre, tomates, rosiers, …
Le premier traitement à la bouillie bordelaise a lieu en fin d’hiver. C’est à cette époque, lors du grand nettoyage d’hiver, qu’on va éliminer les champignons qui auraient hiverné au milieu de la végétation.
Elle s’utilise de manière courante au printemps, lorsque les maladies se développent.
- C’est en effet lorsque le temps est chaud et l’humidité encore présente que les champignons ont tendance à se développer.
Elle s’utilise également à l’automne, après la chute des feuilles.
- En effectuant une pulvérisation à cette période ont évite que la maladie concernée passe durablement l’hiver au jardin.
On l’utilise dès qu’il faut lutter de façon préventive contre les maladies cryptogamiques (champignons).
On retrouve principalement :
- le mildiou,
- la tavelure,
- la cloque du pêcher
- le chancre.
- la pourriture des fruits, la moniliose
Il est presque inutile de pulvériser de la bouillie lorsque le champignon a déjà fait son apparitioncar son effet est avant tout préventif.
Mais on peut considérer qu’une pulvérisation lorsque la maladie a fait son apparition peut limiter son développement.
La pomme de terre , la tomate et les fraisier :
A partir du mois de mai, à raison d’une pulvérisation tous les 15 jours.
Ce traitement est indispensable car ces légumes sont les plus sensibles aux mildiou et une contamination pourrait condamner la récolte.
Pour les rosiers, je fais un pulvérisation avant les bourgeons, ensuite une fois tt les 15 jours, jusque mi juillet, après, je n’en vois plus l’intérêt, jusque là je n’ai pas eu de soucis.
Les infos proviennent de mon vieux Truffaut – La bible illustrée du jardin
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